Après la réussite de la grève au printemps dernier (v. dépêche n° 110225), Filt-Cgil, Fit-Cisl, Uiltrasporti, Ugltrasporti, Orsa, Faisa-Cisal et Fast ont récidivé les 15 et 16 décembre, ce qui a provoqué selon eux l’arrêt de « presque tous les trains » en dehors hors du service obligatoire (de 6 à 9 et de 18 à 21 heures), et une participation « très élevée » dans les principales villes italiennes avec des pics de 98 %. A Rome, Milan et Turin, toutes les lignes du métro ont été fermées, tandis que l’adhésion moyenne des trams et des bus a été de 85 % dans tout le pays. Les syndicats dénoncent « des conséquences dramatiques » autant pour la mobilité des Italiens que pour l’emploi du secteur et des équipementiers des coupes budgétaires du gouvernement Berlusconi, qui a fortement réduit les financements du transport public local et du « service ferroviaire universel » (provoquant déjà 900 suppressions de postes avec l’annulation du service des trains de nuits entre le nord et le sud du pays). Ils appellent notamment le groupe Ferrovie dello Stato (FS) et les ministères compétents à trouver des solutions urgentes « au delà des amortisseurs sociaux » pour résoudre la crise.
Les syndicats tirent un bilan positif de la grève nationale des transports de 24 heures du 15 et 16 décembre contre les réductions budgétaires du transport public local (TPL) et ferroviaire, et pour la conclusion de la négociation sur la convention collective nationale de la Mobilité. (Réf. 110790)
Après la réussite de la grève au printemps dernier (v. dépêche n° 110225), Filt-Cgil, Fit-Cisl, Uiltrasporti, Ugltrasporti, Orsa, Faisa-Cisal et Fast ont récidivé les 15 et 16 décembre, ce qui a provo
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