« L’extraordinaire résultat d’aujourd’hui démontre que les travailleurs choisissent de ne pas subir, mais d’être les protagonistes de leur luttes et que notre plate-forme est largement représentative », a commenté Pierpaolo Leonardi, le coordinateur national de la Confederazione Unitaria di Base (Cub, le plus important « syndicat de base » italien, v. dépêche n° 070631). 50% de travailleurs de l’industrie, 60% de ceux des transports et 90% du personnel des écoles et des collectivités locales auraient participé, selon les syndicats, à la grève générale de 24 heures du 17 octobre dernier. Les deux manifestations qui se sont déroulées à Milan et Rome, auraient réuni respectivement 100 000 et 500 000 participants (et ce malgré la pluie battante dans la capitale). Un succès qui marque « un des points les plus haut de l’histoire récente du syndicalisme de base », dépassant toutes les attentes. Il s’agit pour les trois syndicats de base (RDB-Cub, Cobas, SDL Intercategoriale) de leur première mobilisation unitaire nationale, depuis qu’ils ont conclu, en mai dernier (v. dépêche n° 080413), un « pacte de consultation permanente » grâce auquel ils se sont posés en « véritable alternative » aux trois confédérations CGIL, Cisl et Uil.
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Les revendications. Contestant les politiques économiques et sociales du gouvernement, ces syndicats demandent, entre autres : 1° l’
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