Le leader de la CGIL, Guglielmo Epifani, a rejeté, le 1er octobre dernier, le document de la Confindustria (v. dépêche n°080687) en le jugeant « incompatible » avec la plate-forme présentée par les trois confédérations syndicales au mois de juin (v. dépêche n°080377). Il a cependant affirmé que la CGIL restera à la table des négociations, « par respect de la Confindustria, de la Cisl et de l'Uil », mais qu’elle considère la négociation close, à moins que Confindustria ne revienne sur ses positions. Demandant que la négociation soit élargie à d’autres associations patronales, pour éviter la prolifération de divers modèles conventionnels selon les secteurs, ce qui « favoriserait un dumping social très grave » en permettant aux entreprises non adhérentes à Confindustria de choisir entre cette convention ou en négocier une qui leur conviendrait mieux, la CGIL a invité la Cisl et l'Uil à « repartir de la plateforme unitaire ». Ces dernières ont décliné la proposition car elles jugent positive « l’avancée de la négociation ». Elles se disent prêtes à signer le document final qui sera proposé par la Confindustria, le 10 octobre prochain. De son côté, la présidente de la Confindustria, Emma Marcegaglia, a déclaré qu’elle évaluera la possibilité de conclure un accord séparé avec la Cisl et l'Uil.
forme unitaire ». Ces dernières ont décliné la proposition car elles jugent positive « l’avancée de la négociation ». Elles se disent prêtes à signer le document final qui sera proposé par la Confindustria, le 10 octobre prochain. De son côté, la présidente de la Confindustria, Emma Marcegaglia, a déclaré qu’elle évaluera la possibilité de conclure un accord séparé avec la Cisl et l’Uil.
Guerre de chiffres. Pour la CGIL, le modèle conventionnel proposé par Confindustria « programme une réduction
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