La chute « réelle ». Le Vème rapport de l’Ires, présenté hier 27 septembre à Rome, porte le titre très explicite de : « Les salaires en Italie 2000-2010 : une décennie perdue ». Il fait ressortir que de 2001 à 2010, la croissance du PIB, de l’emploi et de la productivité a été « égale à zéro ». En analysant la dynamique des rémunérations brutes et nettes face à l’inflation réelle dans la même période, l’Ires a calculé la perte cumulée du pouvoir d’achat des salaires bruts en 3384 euros (mais entre 2002 et 2003 la perte aurait dépassé 6000 euros) à laquelle s’ajoute un fiscal drag (situation dans laquelle un salaire brut augmenté en période de forte inflation sera taxé selon un taux plus élevé alors que sa valeur réelle n'augmente pas) de 2069 euros. Total ? Une chute de 5453 euros.
l’Ires a calculé la perte cumulée du pouvoir d’achat des salaires bruts en 3384 euros (mais entre 2002 et 2003 la perte aurait dépassé 6000 euros) à laquelle s’ajoute un fiscal drag (situation dans laquelle un salaire brut augmenté en période de forte inflation sera taxé selon un taux plus élevé alors que sa valeur réelle n’augmente pas) de 2069 euros. Total ? Une chute de 5453 euros.
« L’éventail des inégalités ». Par ailleurs, le rapport souligne que l’Italie occupe le sixième rang des trente
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