« Nous sommes l’espoir de l’Italie». C’est ainsi que le leader de la Cisl, Raffaele Bonanni, a décrit la première manifestation nationale organisée par la Cisl et l’Uil, samedi le 18 juin à Rome à Piazza del Popolo, requalifiéepar lui-même de « place du syndicalisme unitaire et réformateur » (v. dépêche n°110351). Sous le slogan « Réforme fiscale tout de suite, loi-cadre pour la dépendance, travail et croissance », la Cisl et l’Uil affirment avoir réuni 80 000 participants, soient plus que les 60 000 prévus à la veille (pour favoriser cette participation les deux syndicats avaient organisé près de 900 cars, divers trains spéciaux, et un bateau de la Sardaigne). Le leader de la Cisl a réclamé la réduction des impôts sur les salaires et les retraites, affirmant que les ressources sont à rechercher principalement dans la lutte contre les évasions fiscales (estimée à 150 milliards d’euros), des cotisations sociales (estimée à 100 milliards) et de la TVA (estimée à 40 milliards). Évoquant la menace de l’agence de notation Moody’s de dégrader la note de l’Italie dans trois mois, il a également prévenu le gouvernement de ne pas adopter une nouvelle politique économique sans une coupure nette « de 40% des émoluments aux politiciens » et des « coûts de la politique ».
Publication
20 juin 2011 à 10h38
Mis à jour le 25 mars 2013 à 16h28
Temps de lecture
2 minutes
Publication:
20 juin 2011 à 10h38, Mis à jour le 25 mars 2013 à 16h28
Temps de lecture:
2 minutes
Cet article vous est offert gratuitement par la rédaction, car vous êtes actuellement en période d'essai.
Vous avez accès à nos contenus pendant 1 mois.
fiscales (estimée à 150 milliards d’euros), des cotisations sociales (estimée à 100 milliards) et de la TVA (estimée à 40 milliards). Évoquant la menace de l’agence de notation Moody’s de dégrader la note de l’Italie dans trois mois, il a également prévenu le gouvernement de ne pas adopter une nouvelle politique économique sans une coupure nette « de 40% des émoluments aux politiciens » et des « coûts de la politique ».
Un « ultimatum » au gouvernement. La Cisl et l’Uil semblent vouloir se dém
…