Tandis que les syndicats poursuivent leur mobilisation unitaire (v. dépêche n°110775) contre la manœuvre économique de Monti, qui arrive aujourd’hui 21 décembre au Sénat en vue d’une approbation définitive avant Noël, les craintes sur la réforme du travail, prochain chantier du gouvernement, renforcent l’unité retrouvée entre la CGIL, la Cisl et l'Uil. Le gouvernement s’est engagé à consulter les syndicats, mais le dialogue semble mal parti. Dans une interview au quotidien Il Corriere della Sera, parue le 18 décembre, la ministre du Travail, Elsa Fornero, a admis la possibilité de revoir l’article 18 du Statut des travailleurs, qui oblige les entreprises de plus de 15 salariés à réintégrer les travailleurs licenciés sans juste cause. Soulignant « qu’il n’y a pas de totem », elle a invité les syndicats à « une discussion intellectuellement ouverte » sur le thème. Un appel soutenu par l’association patronale Confindustria, qui appelle depuis longtemps à une révision « sans tabous » de l’article 18. Affirmant qu’en Italie « la rigidité des ruptures du contrat de travail n’a pas d’égale en Europe », Emma Marcegaglia, sa leader, prône une négociation « pragmatique » et demande aux syndicats « un grand esprit de collaboration et une attitude constructive ». Mais pour les syndicats l’article 18 « est intouchable ».
Publication
21 décembre 2011 à 14h17
Mis à jour le 25 mars 2013 à 14h31
Temps de lecture
2 minutes
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21 décembre 2011 à 14h17, Mis à jour le 25 mars 2013 à 14h31
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l’association patronale Confindustria, qui appelle depuis longtemps à une révision « sans tabous » de l’article 18. Affirmant qu’en Italie « la rigidité des ruptures du contrat de travail n’a pas d’égale en Europe », Emma Marcegaglia, sa leader, prône une négociation « pragmatique » et demande aux syndicats « un grand esprit de collaboration et une attitude constructive ». Mais pour les syndicats l’article 18 « est intouchable ».
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