Suite à la mobilisation des travailleurs, le fabricant de pneumatiques français a conclu un accord avec les syndicats sur sa réorganisation dans la région du Piémont, où il emploie quelque 3 700 salariés. L’accord confirme la fermeture d’une de ses usines et fixe divers dispositifs pour éviter les licenciements, allant de solutions internes et externes à l’entreprise à diverses formes d’incitation aux départs volontaires en passant par des accords de « flexibilité » dans chaque établissement. L’accord est soumis au vote des travailleurs.
Après une intense mobilisation unitaire, les syndicats Filctem-CGIL, Femca-Cisl, Uiltec-Uil, UGL Chimici, Fiom-CGIL, Fim-Cisl et les RSU des sites Michelin ont conclu, dans la nuit entre le 2 et 3 décembre, un accord avec le fabricant français. Reprochant à Michelin de vouloir augmenter la productivité en diminuant la force de travail, les syndicats avaient présenté une proposition alternative d’organisation du travail, démontrant que « pour augmenter les volumes productifs, il fallait...
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