Une « rupture politique ». Arrivée à la phase finale, après trois jours de pourparlers sans interruption, la négociation pour le renouvellement de la convention collective nationale (CCN) de l’industrie agroalimentaire, concernant plus de 400 000 salariés, qui avait débuté le 19 mai dernier, s’est brusquement arrêtée le 22 juillet sur un constat de désaccord sur l’augmentation salariale de la part des syndicats membres de Cisl et Uil, la Fai et la Uila. Selon la secrétaire générale de la Flai-CGIL, Stefania Crogi, cette rupture est le fruit de leur « choix politique délibéré de ne pas arriver à un renouvellement conventionnel unitaire ». Le but selon elle ? « Reporter la négociation à septembre, lorsque le cadre des relations industrielles sera rendu encore plus compliqué par le démarrage des négociations dans d’autres secteurs ». La Flai demande donc à l’association patronale Federalimentari de re-convoquer les syndicats afin de « concrétiser les éléments des parties normative et salariale sur lesquelles un accord avait été trouvé ». A défaut de réponse, elle prévient qu’elle lancera « toutes les initiatives de lutte qui seront nécessaires ».
Reporter la négociation à septembre, lorsque le cadre des relations industrielles sera rendu encore plus compliqué par le démarrage des négociations dans d’autres secteurs ». La Flai demande donc à l’association patronale Federalimentari de re-convoquer les syndicats afin de « concrétiser les éléments des parties normative et salariale sur lesquelles un accord avait été trouvé ». A défaut de réponse, elle prévient qu’elle lancera « toutes les initiatives de lutte qui seront nécessaires ».
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