La cheffe du gouvernement Giorgia Meloni a confié au Consiglio Nazionale dell’Economia e del Lavoro (Conseil national de l’Economie et du Travail, CNEL) une mission de réflexion sur la mise en place d’un salaire minimum national. Saisi à l’issue de la rencontre du 11 août entre Mme Meloni et les représentants de l’opposition sur ce thème, le CNEL a un peu plus d’un mois pour conclure ses travaux. Le salaire minimum ne fait toutefois pas partie des projets du gouvernement qui préfère soutenir les salariés à faibles revenus par d’autres moyens, notamment par des baisses de cotisations sociales.
La question d’un salaire minimum national est controversée en Italie, les minimas salariaux étant fixés par les conventions collectives. Pour mener à bien sa mission de réflexion, le CNEL dispose des archives de toutes les conventions collectives de branche et donc des statistiques sur tous les minimas salariaux en Italie. Cette institution est composée de 64 conseillers, dont 48 représentants des partenaires sociaux. Or, ces derniers (à l’exception du syndicat CGIL) sont réticents à l’idée...
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Auteur.e.s de l’article
Hélène Martinelli
Pigiste