Le très attendu « prix de la pire entreprise » 2014 sera décerné cet été à Tokyo. La légèreté du nom de ce concours est trompeuse, cette liste de nominés symbolise une des parties des plus sombres du management à la japonaise. Cette liste noire est devenue très célèbre, à tel point que le terme « black Kigyo » est passé dans le langage commun des nippons, en particulier pour les jeunes chercheurs d’emploi.
Une liste regardée de près par les jeunes diplômés. Un temps de travail excessivement long avec plus de 140 heures supplémentaires non payées dans le mois, du harcèlement sexuel, des bas salaires, absence de congé parental, une hostilité envers les syndicats ou une discrimination à l’égard des travailleurs temporaires : la liste des critères pour être classé parmi les mauvaises entreprises au Japon montre que l’exploitation des salariés est plus que jamais d’actualité. Sensibilisés à ce...
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