Dans la société japonaise, le mois de mars est synonyme de stress pour les nouveaux diplômés qui, vêtus d’un tailleur noir et d’une chemise blanche, commencent à solliciter les entreprises. Contrairement au fonctionnement des ressources humaines en occident, ces jeunes ne seront pas jugés sur des critères techniques individualisés mais sur leur esprit de persévérance. Ainsi, pour la direction des ressources humaines d’une entreprise nippone, il s’agit de toujours garder à l’esprit le fonctionnement global et communautaire de l’entreprise et non de répondre au besoin d’un emploi spécifique.
Une formation universitaire sans rapport avec le travail effectué n’a pas d’importance. Au Japon, il est très courant de suivre une formation universitaire sans aucun rapport avec le travail effectué ensuite dans une entreprise. C’est le cas d’Akiko, diplômée de l’équivalent d’une maîtrise en littérature étrangère qui vient d’être embauchée en tant que commerciale dans une grande entreprise pharmaceutique. En fait, l’insertion professionnelle d’un nouveau diplômé se caractérise par un...
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