Des délégués désignés par les patrons. Avec un taux de syndicalisation estimé à 6%, le Maroc compterait une soixantaine de syndicats, fédérations et autres associations corporatistes. Mais, « le syndicalisme au niveau du secteur privé au Maroc ne fonctionne pas (…) Il y a un problème de libertés syndicales », constate amer, Abdelkrim El Aziz, membre du bureau exécutif de la Confédération démocratique du travail (CDT) au Maroc. Lors des dernières élections professionnelles en mai, 65% des sièges en jeu dans le privé ont été raflés par des délégués sans affiliation syndicale (SAS) ; un score en forte hausse, comparé au scrutin précédent de 2003. Pour le syndicaliste, « il est curieux que dans un pays qui n’a pas de longue expérience des syndicats, les gens doutent et se présentent seuls. Vraisemblablement, de nombreux délégués ont été désignés par des patrons hostiles aux syndicats ».
Publication
1 septembre 2009 à 10h49
Mis à jour le 3 avril 2013 à 22h48
Temps de lecture
4 minutes
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1 septembre 2009 à 10h49, Mis à jour le 3 avril 2013 à 22h48
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(CDT) au Maroc. Lors des dernières élections professionnelles en mai, 65% des sièges en jeu dans le privé ont été raflés par des délégués sans affiliation syndicale (SAS) ; un score en forte hausse, comparé au scrutin précédent de 2003. Pour le syndicaliste, « il est curieux que dans un pays qui n’a pas de longue expérience des syndicats, les gens doutent et se présentent seuls. Vraisemblablement, de nombreux délégués ont été désignés par des patrons hostiles aux syndicats ».
La convention 87 de
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