Le Conseil fédéral de conciliation et d’arbitrage (Junta Federal de Conciliación y Arbitraje) a tranché, le 15 avril dernier, en faveur de Grupo México, l’entreprise propriétaire de la mine de Cananea, dans le conflit qui l’opposait aux travailleurs de ce site, en grève. Cet organe, chargé de résoudre les conflits d’ordre professionnel, a émis une résolution autorisant la rupture de toute relation professionnelle avec les 1300 grévistes qui bloquaient l’accès aux installations de cette mine de cuivre à ciel ouvert depuis 21 mois. La compagnie Grupo México tentait depuis plusieurs semaines d’obtenir l’autorisation de licencier ces travailleurs afin de pouvoir procéder à la fermeture définitive du site. L’entreprise a invoqué une disposition de l’article 434 de la Loi fédérale du travail qui permet de rompre un contrat de travail en cas de « force majeure ». En effet, l’entreprise accuse les mineurs d’avoir causé des dégâts irréversibles aux infrastructures durant cette grève prolongée et d’avoir, par conséquent, rendu les installations inutilisables. Le Syndicat national des travailleurs miniers, métallurgistes et similaires (Sindicato Nacional de Trabajadores Mineros, Metalúrgicos y Siderúrgicos, SNTMMS) avait avancé cependant que cette condition ne peut s’appliquer en cas de grève selon l’article 902 de la même loi, car cela revient à bafouer le droit de grève. Grupo México a obtenu gain de cause. Juste après l’annonce de cette résolution favorable à la compagnie, contrairement à ce qui avait été projeté, la direction a fait part de son intention de continuer à exploiter le site en engageant d’autres travailleurs.
Publication
22 avril 2009 à 09h27
Mis à jour le 3 septembre 2019 à 14h34
Temps de lecture
2 minutes
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22 avril 2009 à 09h27, Mis à jour le 3 septembre 2019 à 14h34
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