Les 6 498 salariés de l’usine General Motors de Silao (Guanajuato) étaient invités, les 1er et 2 février, à renouveler leurs représentants syndicaux en charge de négocier leur futur contrat collectif, après que les États-Unis aient constaté, l’année dernière, de nombreuses irrégularités dans le respect de la liberté syndicale. Placé sous haute surveillance et scruté de part et d’autre de la frontière, le scrutin avait valeur de test dans un pays où un syndicalisme véritablement indépendant du pouvoir politique peine à émerger, malgré la réforme du travail de 2019 consacrant la démocratie syndicale.
Plus de 4 190 voix sur un total de 5 478 suffrages exprimés. Au terme de 41 heures de vote, et parmi 4 propositions syndicales, les ouvriers de l’usine General Motors de Silao ont largement choisi, à plus de 78% des suffrages exprimés, le syndicat indépendant SINTTIA (Sindicato independiente Nacional de Trabajadoras y Trabajadores de la Industria Automotriz) pour les représenter dans la négociation du nouvel accord collectif qui s’ouvrira prochainement avec la direction. Dans un communiqué,...
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