Les syndicats ont jusqu’au 1er mai 2023 pour valider les quelque 500 000 accords collectifs signés avant la réforme du travail de 2019. A défaut, ces accords dits de “protection patronale” qui sont des contrats de complaisance conclus avec des syndicats corrompus pour “protéger” l’employeur, disparaîtront. Le Mexique s’attend à ce que, dans au moins 90 % des cas, la validation n’ait pas lieu dans les délais. Le temps est à une purge massive des accords collectifs illégaux : tant par souci de démocratie syndicale que par obligation en vertu du nouvel accord ACEUM de libre échange nord-américain.
Être validées par la base ou disparaître : tels sont les deux sorts possibles réservés par la réforme du travail aux 500 000 accords collectifs (conventions collectives, accords de branche et d’entreprises) que compte le Mexique. Cette nouvelle loi fédérale du travail, publiée au Journal officiel du 1er mai 2019, qui donne la possibilité de créer des syndicats démocratiques et renforce la liberté syndicale, prévoyait une période de transition de 3 à 4 ans pour permettre aux nouvelles...
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