“Le CDI doit rester la norme”. C’est une priorité de la FNV, la plus grande centrale syndicale du pays, et les syndicats affiliés s’y tiennent : dans chaque convention collective négociée cette année, des revendications précises touchent le sort des précaires (CDD, intérimaires et travailleurs indépendants), sans oublier les jeunes (15-23 ans), dont le Smic fait l’objet d’un régime spécial aux Pays-Bas, les exposant à des pratiques abusives (v. dépêche n°110062). Les travailleurs temporaires, de leur côté, touchent le Smic mais traversent beaucoup de périodes d’inactivité, “d’où leur plus forte exposition au risque de pauvreté”, explique Mariette Patijn, de la FNV et alliés (FNV Bondgenoten). Une grève perlée, organisée par ce syndicat en février dans les supermarchés Albert Heijn, a porté ses fruits : 200 personnes ont vu leur contrat requalifié en CDI et la part de “flexwerkers” doit passer de plus de 50 % à 23 %, selon un calendrier qui fait toujours l’objet de discussions avec la direction. L’enjeu des “flexwerkers” (travailleurs flexibles) est aussi une priorité dans la négociation difficile qui s’est ouverte le 17 février autour de la nouvelle convention dans la métallurgie légère (v. dépêche n°110115). Il n’est pas moins central, dans le bras de fer qui oppose depuis trois ans les syndicats et le gouvernement aux sociétés postales privées, Sandd et Selekt Mail, qui ont recours à une main d’oeuvre journalière payée au pli délivré ou trié. Ces sociétés devraient embaucher 80 % de leur main d’oeuvre d’ici janvier 2014 en leur accordant un contrat de travail, insiste la FNV (v. dépêche n° 091154). Dans la filière volaille (pluimvee industrie), 30 % d’une main d’oeuvre totale de 7 500 employés est composée de précaires, majoritairement polonais. La FNV demande leur intégration définitive dans les entreprises, toujours dans le cadre des négociations engagées en février autour de la prochaine convention collective.
nsiste la FNV (v. dépêche n° 091154). Dans la filière volaille (pluimvee industrie), 30 % d’une main d’oeuvre totale de 7 500 employés est composée de précaires, majoritairement polonais. La FNV demande leur intégration définitive dans les entreprises, toujours dans le cadre des négociations engagées en février autour de la prochaine convention collective.
Planet Labor, 29 mars 2011. nº110205 – www.planetlabor.com
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