Les négociations de la nouvelle convention collective ont commencé le 16 février dans la métallurgie légère, sous le signe d’une « détérioration qui s’aggrave toujours plus », dénonce Jan Berghuis, le négociateur de la Fédération des syndicats néerlandais et Alliés (FNV Bondgenoten). Les employeurs proposent un accord sur deux ans sans augmentation de salaires, puisqu’une augmentation de 1,5% est entrée en vigueur le 1er février dernier. Une simple mesure de rattrapage qui correspond à une hausse négociée voilà un an et demi, en pleine crise, affirment de leur côté les syndicats. Les employeurs veulent par ailleurs supprimer l’unique jour de congé hebdomadaire obligatoire pour rendre possible le travail le samedi, et revoir les clauses de la précédente convention collective (qui court du 1er janvier 2010 au 31 mars 2011) protégeant l’emploi des seniors et les retraites. Les syndicats, de leur côté, arrivent à la table des négociations avec une longue liste de revendications, qui fait des travailleurs « flexibles » la priorité. Ces « flexwerkers » forment un groupe composé des intérimaires et des salariés temporaires sous CDD. Une « meilleure rémunération » est réclamée pour eux, sans pour autant que les syndicats aient fixé à l’avance des seuils précis. Pour le reste, la FNV et Alliés demande une convention collective de seulement 12 mois avec 2,5% d'augmentation dès 2011, assortie d’une compensation mensuelle de 15 euros pour la hausse des cotisations à l'assurance maladie, l'abolition des barèmes jugés « bon marché » du Smic jeunes dans la métallurgie légère, plus d'opportunités pour la formation continue et le maintien de mesures protégeant les droits à la retraite des plus de 58 ans qui seraient licenciés. « Ces dix dernières années, le secteur a perdu plus de 16 000 employés, rappelle Jan Berguis, le négociateur de la FNV. Cette année, nous sommes déterminés à décrocher une convention collective favorable pour les salariés ».
ion continue et le maintien de mesures protégeant les droits à la retraite des plus de 58 ans qui seraient licenciés. « Ces dix dernières années, le secteur a perdu plus de 16 000 employés, rappelle Jan Berguis, le négociateur de la FNV. Cette année, nous sommes déterminés à décrocher une convention collective favorable pour les salariés ».
Planet Labor, 18 février 2011, nº 110115 – www.planetlabor.com
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