Cet employé aujourd’hui âgé de 50 ans a été confronté à plusieurs reprises à des agressions de passagers au cours de sa carrière. Le juge a estimé que la société de chemins de fer NS n’a pas tout fait pour empêcher ces violences, et n’a pas non plus apporté de soutien suffisant à son salarié après chaque incident. Les retards de train, le manque de places assises dans les rames et les perturbations du service se sont multipliés, depuis la privatisation partielle de NS. Le mécontentement des passagers était tel qu’en décembre 2000, la principale association de défense des consommateurs, Consumentenbond, a fait circuler une pétition parmi les passagers. Les choses se sont améliorées depuis, avance NS, mais 15 % des trains arrivent toujours en retard aux Pays-Bas. Le plaignant, qui a aussi été témoin de suicides de personnes se jetant sur les voies ferrées, s’est mis en congé maladie en novembre 1999 après qu’un passager lui a craché à la figure. Au bout de deux ans d’absence, il a été licencié et déclaré invalide, les médecins ayant diagnostiqué un stress post-traumatique. Aujourd’hui, cet employé demande des indemnités pour dommages matériels et moral, un montant sur lequel la cour n'a pas encore statué. NS a indiqué son intention de faire appel.
et déclaré invalide, les médecins ayant diagnostiqué un stress post-traumatique. Aujourd’hui, cet employé demande des indemnités pour dommages matériels et moral, un montant sur lequel la cour n’a pas encore statué. NS a indiqué son intention de faire appel.
e-europnews 10 mai 2007, n° 070414 – www.eeuropnews.com
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