En mars dernier, à l’usine Fiat de Tychy (3700 salariés sur les 9000 employés polonais de Fiat), des cadres ont interpelé individuellement les adhèrents de Solidarité, pour leur donner un formulaire les incitant à quitter ce syndicat et à cesser de payer leurs cotisations. « On leur a suggéré que Solidarité n’est plus un syndicat dans le vent et qu’ils doivent donc en choisir un autre, de préférence collaborant avec l’employeur », explique Wanda Strozyk, dirigeante de Solidarité Fiat. Et elle ajoute : « C’est une tentative pour affaiblir les syndicats et cela a eu l’effet inverse : des employés qui, jusqu’à présent, n’étaient pas syndiqués sont venus adhérer. C’est une vengeance de la direction dirigée contre les syndicats pour leur attitude dure dans les dernières négociations salariales », précise-t-elle. Le syndicat a déposé une plainte auprès du procureur et a informé la direction de Fiat à Turin de la situation.
tentative pour affaiblir les syndicats et cela a eu l’effet inverse : des employés qui, jusqu’à présent, n’étaient pas syndiqués sont venus adhérer. C’est une vengeance de la direction dirigée contre les syndicats pour leur attitude dure dans les dernières négociations salariales », précise-t-elle. Le syndicat a déposé une plainte auprès du procureur et a informé la direction de Fiat à Turin de la situation.
Des pratiques répandues dans tous les secteurs. Chez Frito Lays-Pepsico, à Grodzisk (à
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