Une initiative commune. C’est bien la première fois que les leaders de trois centrales syndicales (Piotr Duda, président de NSZZ Solidarnosc ; Tadeusz Chwalka, président de Forum des syndicats (FZZ) ; et Jan Guz, président de OPZZ) ont organisé une conférence de presse commune, au cours de laquelle ils ont annoncé leur décision de « suspendre » leur participation aux travaux de la Commission tripartite. Les trois syndicats expliquent leur décision par « la violation par le gouvernement de la loi relative à la Commission tripartite et le mépris du dialogue social ». A l’issue de cet événement, une lettre a été adressée au Premier ministre, Donald Tusk, dans laquelle il est reproché au gouvernement de ne pas respecter le nombre minimum de réunions obligatoires de la Commission tripartite (au minimum une réunion de la Commission tous les deux mois, or, seulement deux réunions de ce type ont eu lieu en 2011) et de ne pas avoir désigné un nouveau Président, alors que le mandat du précédent (Waldemar Pawlak, Ministre de l’Economie), a pris fin en novembre. Mais surtout, les partenaires sociaux reprochent au gouvernement de ne pas recourir à une véritable consultation des partenaires sociaux. « Le dialogue social est une obligation constitutionnelle pour le gouvernement. Toutefois, celui-ci et ses ministres nous présentent des propositions de réforme très controversées, notamment le relèvement de l’âge légal de retraite, sans une discussion approfondie avec les représentants des millions de travailleurs », écrivent les leaders syndicaux. « Les règles relatives aux délais de consultation sur les projets de lois et règlements sont systématiquement enfreintes », rajoutent-ils.
Publication
19 janvier 2012 à 14h28
Mis à jour le 25 mars 2013 à 13h55
Temps de lecture
3 minutes
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19 janvier 2012 à 14h28, Mis à jour le 25 mars 2013 à 13h55
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gue social est une obligation constitutionnelle pour le gouvernement. Toutefois, celui-ci et ses ministres nous présentent des propositions de réforme très controversées, notamment le relèvement de l’âge légal de retraite, sans une discussion approfondie avec les représentants des millions de travailleurs », écrivent les leaders syndicaux. « Les règles relatives aux délais de consultation sur les projets de lois et règlements sont systématiquement enfreintes », rajoutent-ils.
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