Le gouvernement, quatre confédérations patronales et le syndicat UGT ont signé un accord à moyen terme d’amélioration des revenus et de la compétitivité. À l’issue d’un marathon de discussions, il a été établi que les salaires augmenteront de 4,8 % en moyenne jusqu’à la fin de la législature (2026) . Cette hausse sera de 5,1 % en 2023. Le salaire minimum quant à lui passera à 760 euros bruts mensuels (14 fois/an) contre 705 actuellement. Afin de convaincre le privé de tenir son engagement d’améliorer les revenus, le gouvernement a fait des concessions. Il a octroyé une enveloppe de 3 milliards d’euros pour réduire les coûts énergétiques. L’exécutif a également mis fin à la cotisation patronale obligatoire de 1 % aux deux Fonds de compensation et de garantie du travail, une ancienne revendication patronale. Ces fonds servent à payer une partie des compensations pour licenciement. Enfin le gouvernement a concédé une batterie d’avantages fiscaux aux entreprises. La CGTP- Confédération Générale des travailleurs n’a pas signé l’accord considérant que les salaires doivent faire l’objet des seules conventions collectives. De son côté, la Confédération patronale du Commerce et des Services, signataire, a mis en garde sur les difficultés à tenir l’engagement en fonction du contexte économique. L’inflation au Portugal pourrait atteindre 11 % en cumul sur 2022 et 2023. L’accord de concertation sociale est intervenu in extrémis : ce lundi 10 octobre l’exécutif dépose son projet de budget pour l’an prochain.
Portugal : accord sur les revenus et la compétitivité
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