Une petite majorité. Cinq députés du parti socialiste ont voté contre, ainsi que le parti communiste et le bloc de gauche. Du côté de l’opposition, le PSD, parti social démocrate (droite libérale) ainsi que le CDS des démocrates se sont abstenus. En conséquence, le nouveau code été adopté avec une petite majorité : 121 voix en faveur et 109 voix contre. A gauche, l’opposition reproche aux socialistes d’avoir élaborer un code qui reprend les principes de celui de 2003, écrit par la droite alors au pouvoir et contre lequel il avait âprement lutté. Plus de 500 amendements ont été déposés par les partis politiques et les syndicats. Les critiques se sont concentrées sur l’introduction d’une « banque d’heures » de travail supplémentaire d’un maximum de 200 heures /an. Le cadre sera posé par la négociation collective mais le temps supplémentaire quotidien ne devra pas dépasser quatre heures. Pour le contrat individuel, le temps de travail journalier sera de 10 heures maximum, et la semaine de travail pourra être concentrée sur quatre jours. L’ensemble des partis d’opposition et les syndicats ont également tenté d’empêcher l’allongement de la période d’essai à 180 jours (au lieu de 90 jours précédemment). Cette mesure était présentée comme visant à dissuader les employeurs d’embaucher en CDD. Toutefois, les socialistes ont promis de modifier cette règle si les effets pervers devaient être confirmés. Le premier ministre portugais, José Socrates, pour sa part, défend le nouveau cadre légal qui « permet au Portugal d’évoluer et d’apporter à l’économie portugaise les réponses qu’elle attend en matière de flexibilité des entreprises et de réduction de la précarité ».
La réforme du code du travail a été adoptée par le Parlement portugais, vendredi 7 novembre, grâce à la majorité détenue par les socialistes, mais d’une courte tête. Fruit d’un processus de concertation sociale, ce nouveau code est présenté comme symbolisant la flexicurité à la portugaise. (Réf. 080875)
Une petite majorité. Cinq députés du parti socialiste ont voté contre, ainsi que le parti communiste et le bloc de gauche. Du côté de l’opposition, le PSD, parti social démocrate (droite libérale
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