Des revendications salariales. Le conflit porte principalement sur les salaires : les grévistes réclament 74% de hausse, alors que la direction avait proposé 12% d’augmentation du salaire moyen et 18% d’augmentation du salaire minimal. Les salariés demandent en outre une participation aux bénéfices entre 5 et 10% et l’augmentation des primes de Noël et de Pâques. De son côté, la direction a jugé ces demandes « inacceptables ». Alors que les syndicats appuient leurs revendications sur d’excellents résultats de l’entreprise, le management insiste sur la nécessité de rattraper les pertes de 363 millions d’euros entre 2000 et 2004. Selon les organisations syndicales, le salaire moyen dans l’usine s’élève à environ 285 euros, « mais pour les salariés qui n’ont pas beaucoup d’ancienneté il n’excède pas 209 euros mensuels », a déclaré un des leaders syndicaux, Ion Iordache. Les travailleurs demandent en outre une limitation du recours à des contrats à durée déterminée à 15% du total des effectifs et des primes de pénibilité pour les travailleurs exposés au bruit et aux champs magnétiques.
d’ancienneté il n’excède pas 209 euros mensuels », a déclaré un des leaders syndicaux, Ion Iordache. Les travailleurs demandent en outre une limitation du recours à des contrats à durée déterminée à 15% du total des effectifs et des primes de pénibilité pour les travailleurs exposés au bruit et aux champs magnétiques.
La légalité de la grève contestée. La direction de Dacia a décidé de contester la légalité de la grève, en déposant, le 24 mars dernier, une plainte en justice. Elle reproche aux s
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