Actuellement, il existe deux niveaux de salaire minimum en Roumanie : celui fixé par les conventions collectives (actuellement de 440 lei, soit environ 128 euros) et celui arrêté par le gouvernement (actuellement de 390 lei, soit environ 113 euros). En annonçant le montant du salaire minimum pour 2008, le Premier ministre, Calin Popecu-Tariceanu, a déclaré que cette augmentation de 28% était une hausse considérable, toutefois, il a appelé les partenaires sociaux à la prudence dans la fixation des politiques salariales, craignant une inflation sévère. Le patronat se dit satisfait de ce chiffre, puisqu’il est proche de celui avancé par ce premier lors des négociations. Toutefois, les syndicats souhaitent que le salaire minimum soit porté à 550 lei par mois (environ 160 euros) en menaçant de déclencher un mouvement de protestation. Le 21 novembre dernier, le Ministre du travail, Paul Pacuraru, a décidé de calmer les esprits en déclarant que le gouvernement allait rouvrir les négociations avec les partenaires sociaux, mais a émis des réserves sur la possibilité d’aller au-delà ce qui a été fixé le 13 novembre dernier. Le ministre s’est dit conscient que 500 lei n’était pas un salaire avec lequel « on pouvait acheter le bonheur, mais il faut considérer ce que la Roumanie peut ou ne peut pas faire ».
Paul Pacuraru, a décidé de calmer les esprits en déclarant que le gouvernement allait rouvrir les négociations avec les partenaires sociaux, mais a émis des réserves sur la possibilité d’aller au-delà ce qui a été fixé le 13 novembre dernier. Le ministre s’est dit conscient que 500 lei n’était pas un salaire avec lequel « on pouvait acheter le bonheur, mais il faut considérer ce que la Roumanie peut ou ne peut pas faire ».
e-europnews, 23 novembre 2007, n°070960 – www.eeuropnews.com
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