Le marché russe du travail, entre dynamisme et inertie. Dès l'année dernière, le manque de mobilité des travailleurs russes est devenu un sujet de préoccupation majeur. Ceux-ci changent aussi souvent de travail que les Japonais ou les Néerlandais – avec un turnover de plus de 30% par an au sein des entreprises grandes et moyennes d'après le Centre pour l'étude du marché du travail (Moscou) – mais rechignent bien plus à déménager. En comparaison avec les pays développés de même envergure, et alors que le pays est marqué par des disparités interrégionales beaucoup plus fortes (qui en toute logique devraient encourager un exode vers les zones les plus prospères), les migrations internes en Russie sont faibles. Au cours de sa vie, un citoyen de la Fédération changerait en moyenne 1,5 fois de lieu de vie, d'après le Centre russe d'étude de l'opinion publique, contre 13 pour un Américain. Et avec la crise, cette immobilité relative se serait aggravée, avec en 2009 seulement 1,7 million de migrations intérieures, soit 1% de la population (contre 2% dans les années 1990 et 3-4% dans l'Union soviétique des années 80) et un recul de 12% par rapport à 2008.
Publication
17 juin 2010 à 15h20
Mis à jour le 3 avril 2013 à 22h41
Temps de lecture
3 minutes
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17 juin 2010 à 15h20, Mis à jour le 3 avril 2013 à 22h41
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ons internes en Russie sont faibles. Au cours de sa vie, un citoyen de la Fédération changerait en moyenne 1,5 fois de lieu de vie, d’après le Centre russe d’étude de l’opinion publique, contre 13 pour un Américain. Et avec la crise, cette immobilité relative se serait aggravée, avec en 2009 seulement 1,7 million de migrations intérieures, soit 1% de la population (contre 2% dans les années 1990 et 3-4% dans l’Union soviétique des années 80) et un recul de 12% par rapport à 2008.
Un vrai problè
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