Un sujet qui n’était plus prioritaire alors que les conditions de travail se font plus difficiles. Une enquête publiée en 2009 et menée par des membres de Byggnadsarbetareförbundet (Byggnads, syndicat des travailleurs de la construction) et de Ledarna (sveriges chefsorganisation, syndicat suédois des chefs d’entreprise) auprès de 1 490 personnes, ouvriers et chefs de chantier, dénonçait déjà une baisse du niveau de la sécurité et des conditions de travail et faisait le lien avec la crise économique : le rythme était plus rapide, les délais plus courts et la pression sur les chantiers plus forte. La plupart des personnes interrogées avaient aussi remarqué la volonté d’économiser des entreprises : 77% d’entre elles affirmaient que leur société dépensait moins en matière de sécurité ou leur faisait prendre des risques pour réduire les coûts ; 56% affirmaient que le souhait de faire des économies passait par un retrait des équipements de protection ; enfin, 44% affirmaient que les routines de sécurité étaient bâclées. Mais les drames intervenus en mars dernier (3 personnes décédées en une semaine sur des chantiers) ont montré les conséquences de cette négligence.
té d’économiser des entreprises : 77% d’entre elles affirmaient que leur société dépensait moins en matière de sécurité ou leur faisait prendre des risques pour réduire les coûts ; 56% affirmaient que le souhait de faire des économies passait par un retrait des équipements de protection ; enfin, 44% affirmaient que les routines de sécurité étaient bâclées. Mais les drames intervenus en mars dernier (3 personnes décédées en une semaine sur des chantiers) ont montré les conséquences de cette négl
…Vous avez une information à nous partager ?