Le secteur emploie 300 000 personnes dans plusieurs branches dont l’industrie du transport et les télécommunications sont les plus importantes. Le niveau des éventuelles réductions de salaire doit faire l’objet d’un accord local et s’accompagner de mesures de formation pendant les périodes d’activité réduite, afin de se préparer à la reprise dans le secteur. S’il n’y a pas de formation, un congé est donné sur la période correspondante aux salariés. L’accord est valable jusqu’en mars 2010, mais peut être dénoncé avant son terme avec un préavis de trois mois. Si les associations d’employeurs applaudissent, il n’en va pas de même chez certains adhérents du syndicat, parfois extrêmement opposés à tout accord local. Il est toutefois important de rappeler que c’est une baisse des salaires qui avait permis au secteur suédois des nouvelles technologies de l’information, et notamment à Ericsson, de survivre à la crise du début des années 90, et d’en sortir d’autant plus efficacement que les compétences étaient restées dans les entreprises.
du syndicat, parfois extrêmement opposés à tout accord local. Il est toutefois important de rappeler que c’est une baisse des salaires qui avait permis au secteur suédois des nouvelles technologies de l’information, et notamment à Ericsson, de survivre à la crise du début des années 90, et d’en sortir d’autant plus efficacement que les compétences étaient restées dans les entreprises.
Planet Labor 4 mars 2009, n°090240 – www.planetlabor.com
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