Thales : signature d’un accord cadre européen sur l’entretien annuel d’évaluation

Opposition de la CGT française. Cet accord intitulé "Transparent annual Activity Discussion for mutual Listening and developing professional Knowledge (TALK)" - soit "un entretien annuel d’activité transparent pour l’écoute mutuelle et le développement des savoirs-faire professionnels" - s’applique aux managers et salariés qui rentrent dans le périmètre du CE européen (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Portugal, Norvège, Royaume-Uni et Suisse). Il a été négocié par la direction et un groupe spécial de négociation constitué sur le même schéma que celui qui a conclu le premier accord européen du groupe sur le développement personnel en juin 2009 (v. dépêche n°090629), c'est-à-dire deux représentants de la FEM, la coordinatrice FEM du CE européen et un représentant syndical par pays (Allemagne, Espagne, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas) ainsi que trois représentants français (1 CGT, 1 CFDT, 1 CFE-CGC). Dans le cadre de la consultation menée par la fédération syndicale européenne, conformément à sa procédure interne en matière de négociation transnationale (v. dépêche n°06653), la fédération de la métallurgie de la CGT, la FTM-CGT, a été la seule organisation syndicale à exprimer un avis réservé. Elle a mis en avant « l’écart conséquent entre le texte de l’accord et les propositions et les objectifs poursuivis par nos organisations dans cette négociation » ainsi que « la méthodologie de négociation déployée » qui «ne permet, ni de constituer un point de vue syndical européen au travers d’un texte de référence à confronter au projet direction, ni d’assurer un aller/retour soigné afin de pouvoir impliquer nos syndicats au niveau adéquat. » Toutefois, cet avis réservé n'empêchera pas l'organisation d'être force de proposition dans le cadre de du déploiement de l'accord en France, a expliqué le négociateur CGT de l'accord car "les pistes qu'il se propose de construire sont intéressantes ". Suite à cette réserve, la FEM a dû vérifier que les autres organisations françaises réunissaient bien une majorité des 2/3 aux élections sociales, condition nécessaire pour pouvoir valablement signer l’accord.  
Cet article vous est offert gratuitement par la rédaction, car vous êtes actuellement en période d'essai.
Vous avez accès à nos contenus pendant 1 mois.

is réservé. Elle a mis en avant « l’écart conséquent entre le texte de l’accord et les propositions et les objectifs poursuivis par nos organisations dans cette négociation » ainsi que « la méthodologie de négociation déployée » qui «ne permet, ni de constituer un point de vue syndical européen au travers d’un texte de référence à confronter au projet direction, ni d’assurer un aller/retour soigné afin de pouvoir impliquer nos syndicats au niveau adéquat. » Toutefois, cet avis réservé n’empêche

Vous avez une information à nous partager ?
Ce que vous devez absolument lire cette semaine
Les contenus essentiels de la semaine sélectionnés par la rédaction.
Voir tout
France : les branches diversement confrontées au ralentissement économique
Les dernières statistiques des branches professionnelles françaises publiées, qui portent sur l’année 2023, marquent des caractéristiques sociales conditionnées par la dynamique de l’emploi. Il a...
Royaume-Uni : le projet de loi sur les droits des travailleurs enfin adopté par le Parlement
La réforme phare du gouvernement britannique travailliste sur les droits des travailleurs a été votée par les deux chambres le 16 décembre après un parcours parlementaire houleux. Ce texte apporte...
UE : les partenaires sociaux des télécommunications signent une déclaration conjointe sur l’IA
Les partenaires sociaux européens des télécommunications ont dévoilé le 16 décembre une déclaration conjointe sur l’intelligence artificielle. Ils proposent un plan d’actions pour les compétences...
18 décembre 2025
UE : les députés européens soutiennent une directive sur le management algorithmique
Les députés européens ont approuvé ce 17 décembre la demande d’une directive sur le management algorithmique. Elle introduirait, pour les employeurs, des obligations d’information des salariés...
Les articles les plus consultés du mois sur mind RH
Ce sur quoi les lecteurs cliquent le plus le mois dernier.
Ce sur quoi les lecteurs cliquent le plus le mois dernier.
1
UE : la Commission lance une consultation des partenaires sociaux sur les emplois de qualité
La Commission européenne a lancé ce 4 décembre la première phase de consultation des partenaires sociaux en vue d’une directive européenne sur les emplois qui serait prévue pour la fin 2026. Elle...
2
France : Apicil s’appuie sur un réseau de proximité pour prévenir les risques psychosociaux
Depuis novembre 2024, le groupe de protection sociale français Apicil (plus de 2 600 salariés), en partenariat avec l'association Premiers secours en santé mentale France, forme des collaborateurs...
3
Autriche : les règles européennes de transparence salariale attendues comme un choc culturel
Alors que l’écart salarial entre femmes et hommes en Autriche est le deuxième plus important de l’Union européenne (18,3%), le gouvernement autrichien a promis, pour le printemps prochain, un...
4
Royaume-Uni : le gouvernement renonce à introduire une protection contre le licenciement abusif “dès le premier jour”
Le gouvernement britannique a annoncé le 27 novembre, par voie de communiqué, qu’il n’introduirait pas de droit à contestation d’un licenciement abusif (sans...
5
France : Orano introduit des mesures pour accompagner les salariés durant une maladie grave
L’accord sur la qualité de vie et les conditions de travail (QVCT) 2025-2029, signé le 14 octobre dernier par la multinationale française de l’énergie et du combustible nucléaire Orano (13 500...
6
Pologne : un projet de loi propose une nouvelle définition du harcèlement moral
Le Conseil des ministres polonais a adopté le 27 novembre un projet d’amendement au code du travail visant à simplifier la définition du harcèlement moral au...