Un changement de priorité notable. Premier acte qui plante le décor, la communication attendue pour le 27 octobre sur la politique industrielle, présentée par le Commissaire Antonio Tajani, marque déjà en soi un tournant de taille dans les priorités de l’Union européenne. L'UE devrait ainsi se réconcilier avec son industrie qu’elle avait totalement négligée, par excès de pessimisme sur la capacité de cette dernière à résister à la concurrence mondiale et par excès d’enthousiasme pour cette société de l’information et de la communication qu’elle promettait et qui ne n’advenait pas pour autant. Cette communication va soutenir l’idée d’une politique européenne visant à défendre l’industrie dans un contexte très contraint de compétition mondiale et d’exigences écologiques, ce qui va supposer d’importants efforts d’adaptation. Elle devrait porter le message clair que cette politique industrielle doit être assortie de politiques sociales et de l’emploi destinées à accompagner les salariés confrontés à ces changements et assurer leur transfert vers les secteurs porteurs.
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