Astucieuse Présidence portugaise qui, en liant le sort des deux projets de directives - temps de travail et travail intérimaire - a bien compris que les compromis trouvés sur l’une pouvaient servir de monnaie d’échange pour l’autre. Dans son esprit, cela prend une forme concrète : revenir à minima sur la faculté de déroger à la limite maximale de 48 heures par semaine (opt-out) à l'occasion de la révision de la directive sur le temps de travail, en échange de la reconnaissance de l’égalité de traitement des intérimaires, et surtout de rémunération, à partir de six semaines d’emploi lors de l'examen du projet de directive sur le travail temporaire. Dans son calcul, la Présidence tient également compte de l’empressement de la plupart des délégations à trouver rapidement une solution sur la question du temps de garde inactif qui met leur secteur de santé en difficulté (v. dépêche n°06934). Enfin elle mise sur l'éclatement des alliances passées entre certains Etats membres pour bloquer ces deux textes : le Royaume-Uni a en effet perdu coup sur coup les soutiens de l’Allemagne et de la Pologne dans son combat contre toute adoption de nouvelle législation sociale.
lors de l’examen du projet de directive sur le travail temporaire. Dans son calcul, la Présidence tient également compte de l’empressement de la plupart des délégations à trouver rapidement une solution sur la question du temps de garde inactif qui met leur secteur de santé en difficulté (v. dépêche n°06934). Enfin elle mise sur l’éclatement des alliances passées entre certains Etats membres pour bloquer ces deux textes : le Royaume-Uni a en effet perdu coup sur coup les soutiens de l’Allemagne
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