La présidence Tchèque a lancé, mardi 3 février, les discussions entre Etats membres sur la révision de la directive sur la protection de la femme enceinte (v. dépêche n°080746). Très tôt, l'Allemagne avait déjà fait savoir son opposition à la proposition de la Commission en soulignant le coût que représente l'allongement du congé de maternité, prévu par le projet, pour les employeurs. Pour d'autres pays, cette nouvelle législation pourrait également avoir un effet contreproductif en entraînant une réduction de la durée du congé de paternité. Mais les divergences risquent d'aller bien au-delà du passage à un congé de maternité à 18 semaines minimales. En effet, la proposition de directive fixe une période de six semaines de congé obligatoire après l'accouchement, mais pour la partie restante, propose de lever l'obligation de congé pré-natal, alors même que certains systèmes nationaux prévoient une période de congé impérative avant l'accouchement, laissant toute latitude aux mères pour l'aménagement des douze autres semaines. Dans ce contexte, la Présidence tchèque a interrogé les autres Etats membres : ne faut-il pas limiter la possibilité de prendre douze semaines avant l'accouchement ? La rémunération du congé de maternité et la prise en compte du congé maladie devaient également être au cœur des discussions de mardi. Un premier débat public est programmé pour le 9 mars. Cela permettra de constater les positions propres à chaque Etat membre. Mais, dans les couloirs du Conseil, les diplomates restent sceptiques sur les chances d'avancer sous Présidence tchèque. Du côté des parlementaires, le texte leur sera soumis en première lecture, le 5 mai prochain, lors de la dernière session plénière avant les élections législatives européennes. Cependant, pour l'euro-assemblée, il s'agit surtout d'un dossier d'affichage, à l'approche du scrutin.
maternité et la prise en compte du congé maladie devaient également être au cœur des discussions de mardi. Un premier débat public est programmé pour le 9 mars. Cela permettra de constater les positions propres à chaque Etat membre. Mais, dans les couloirs du Conseil, les diplomates restent sceptiques sur les chances d’avancer sous Présidence tchèque. Du côté des parlementaires, le texte leur sera soumis en première lecture, le 5 mai prochain, lors de la dernière session plénière avant les...
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