Le pêcher originel de la Commission européenne. L'objectif des directives de 1993, puis de 2003, était de préserver la santé et la sécurité des travailleurs. La législation européenne fixe à 48 heures le temps de travail hebdomadaire maximum en Europe. Si cette norme minimale permet aux Etats membres de prévoir un seuil plus protecteur pour les salariés, il est également possible d’y déroger dans un sens moins favorable à ces derniers. Aménagé à titre transitoire pour permettre aux Britanniques d'adapter leur législation, une clause dérogatoire, dite « opt-out », autorise le dépassement des 48 heures hebdomadaires à condition que le salarié y consente par écrit. Rendez-vous a cependant été pris dès 1993 pour réexaminer ce régime dérogatoire. Mais ce n’est pas là la seule dérogation permise. En réalité, il y en a presque une, ou au moins un aménagement possible, pour chaque règle édictée. Tant et si bien que ce texte a été baptisé du nom de « directive gruyère ».
. La législation européenne fixe à 48 heures le temps de travail hebdomadaire maximum en Europe. Si cette norme minimale permet aux Etats membres de prévoir un seuil plus protecteur pour les salariés, il est également possible d’y déroger dans un sens moins favorable à ces derniers. Aménagé à titre transitoire pour permettre aux Britanniques d’adapter leur législation, une clause dérogatoire, dite « opt-out », autorise le dépassement des 48 heures hebdomadaires à condition que le salarié y cons
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