À moins de six mois des actes délégués qui vont préciser sa mise en application, le Digital Product Passport cristallise un double enjeu : basculer d’un modèle linéaire vers une économie circulaire, et permettre aux marques de se réapproprier la donnée produit et la connaissance client. Entre flou réglementaire, tensions industrielles et opportunités business, mind Retail donne la parole à ceux qui façonnent cette transformation : Pierre-Nicolas Hurstel (Arianee), Diana de Bernardy (GS1), Daniel Broche (Reconomia), Didier Mattalia et Gaëlle Delore (Trustplace), Nenad Cetkovic (Keyban) et Perrine Delobelle (Tilkal).
Le contexte
En Europe, l’arrivée du passeport digital, ou Digital Passport Product, se précise. Cet outil fait partie intégrante du règlement européen ESPR (Règlement sur l’Écoconception des Produits Durables) publié en juillet 2024, qui remplace la directive de 2009 de l’écoconception pour les produits liés à l’énergie (par définition moins contraignante, NDLR). Son principe ? Pour chaque produit mis en vente sur le marché européen, un passeport digital contenant la totalité des...
Vous lisez cet article grâce à votre abonnement à Mind Retail.
Explorez de nouveaux horizons en consultant nos autres verticales :
Vous avez une information à nous partager ?
Auteur.e.s de l’article
Sophie Baqué
Rédactrice en chef mind Retail