A l’issue d’un mouvement de grève ayant duré trois jours (du lundi 22 au mercredi 24 septembre) et touché pour la première fois au même moment cinq centres logistiques d’Amazon, le syndicat allemand des services Verdi a tiré mercredi 24 septembre un bilan provisoire positif de l’action. Selon Verdi, plus de 2000 salariés ont participé aux débrayages pour obtenir de meilleures conditions de travail et la signature d’un accord collectif. Mais la direction du géant d’internet américain n’a pas changé pour autant de position et refuse toujours de signer un accord collectif qui s’alignerait sur les accords collectifs régionaux en vigueur dans le commerce de détail. Verdi n’a pas exclu de durcir son mouvement notamment à l’approche des fêtes de fin d’année.
Un conflit culturel. Le conflit qui oppose Amazon à Verdi dure déjà depuis mai 2013 (v. dépêche n°130316), mais la détermination des deux parties semble toujours aussi forte. Lancées dans la nuit du dimanche au lundi 22 septembre, les grèves ne devaient durer initialement que deux jours. Mais elles ont été prolongées d’un jour. Menées de front dans quatre centres logistiques, à Bad Hersfeld en Hesse, à Leipzig en Saxe, à Graben en Bavière et à Rheinberg en Rhénanie du nord-Westphalie, elles on
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