Alors qu’Angela Merkel pourrait bien, à en croire les sondages, remporter son 4ème mandat consécutif de chancelière à l’issue des élections législatives qui auront lieu le 24 septembre Outre-Rhin, les discussions vont bon train sur les coalitions possibles qui pourraient sortir des urnes. Le scénario le plus probable semble être une reconduction de la grande coalition actuelle entre l’Union chrétienne-démocrate CDU/CSU, créditée de 36-37% des intentions de vote, et le parti social-démocrate SPD, avec 20 ou 23% des voix selon les sondages. Une autre coalition réunissant les conservateurs, le parti libéral FDP (10%) et les Verts (8%) serait également possible d’un point de vue arithmétique. Mais leurs idées relatives notamment au marché du travail diffèrent fortement. Planet Labor s’est penché sur les programmes électoraux des principaux partis et présente une sélection, non exhaustive, des propositions concernant la cogestion, le travail à temps partiel, l’intérim ou encore le salaire minimum.
Cogestion. En matière de cogestion, les programmes de la CDU/CSU et du FDP diffèrent sensiblement de ceux du SPD, des Verts et la gauche radicale « Die Linken ». Alors que les conservateurs entendent essentiellement accorder une « flexibilité et une marge de manœuvre accrue » aux entreprises soumises aux accords collectifs ou ayant signé un accord d’entreprise avec leur CE, le SPD souhaite étendre le niveau de représentation et de pouvoir des salariés dans l’entreprise. Il propose notamment...
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