tsche Bahn. Qualifiant l’accord de « jalon dans l’histoire des accords collectifs du secteur ferroviaire allemand », M. Kirchner a précisé, dans un communiqué, que les accords collectifs prévoyant des salaires supérieurs à ceux de l’accord de branche, continueraient à être valables. Et là, où les salaires sont inférieurs à ceux prévus par l’accord de branche, « ils seront peu à peu adaptés ». Et d’ajouter : les « quelque 35000 salariés dans le transport ferroviaire régional, peuvent désormais s
…Allemagne : conclusion d’un accord collectif de branche « historique » dans le secteur du trafic ferroviaire régional
Fin du dumping salarial. Avec cet accord de branche, adopté après des mois de négociations particulièrement difficiles (v. dépêche nº 100725), le nouveau syndicat du rail EVG (Eisenbahn – und Verkehrsgewerkschaft) a obtenu ce qu’il revendiquait depuis des mois : l’unité salariale pour la très grande majorité des employés du secteur ferroviaire régional en Allemagne. Désormais, à compter du 1er mai prochain, les six principaux concurrents privés de la Deutsche Bahn (Abellio rail, Arriva, BeNEX, Keolis, Veolia Verkehr et Hessische Landesbahn) devront proposer des salaires largement alignés sur ceux de la Deutsche Bahn lors des appels d’offres lancés pour l’exploitation de lignes régionales. « L’époque, où les entreprises essayaient de remporter des contrats en pratiquant le dumping salarial, est désormais révolue. (…) C’est un grand succès », s’est félicité Alexander Kirchner, président du syndicat EVG, né de la fusion entre Transnet et GDBA. Jusqu’à présent, le niveau des salaires des sociétés privées, mais aussi de 17 filiales de la Deutsche Bahn, non soumises aux accords collectifs, était inférieur de 10 à 20 % à ceux de la Deutsche Bahn. Qualifiant l’accord de « jalon dans l’histoire des accords collectifs du secteur ferroviaire allemand », M. Kirchner a précisé, dans un communiqué, que les accords collectifs prévoyant des salaires supérieurs à ceux de l’accord de branche, continueraient à être valables. Et là, où les salaires sont inférieurs à ceux prévus par l’accord de branche, « ils seront peu à peu adaptés ». Et d’ajouter : les « quelque 35000 salariés dans le transport ferroviaire régional, peuvent désormais souffler, le syndicat du chemin de fer et des transports a bien défendu leurs intérêts ». L’accord a été obtenu à l’issue d’une procédure de conciliation conduite par Peter Struck, ancien président du groupe parlementaire social-démocrate.
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