Depuis sa privatisation en 1995, Deutsche Telekom a supprimé en moyenne 10 000 postes par an (sans licenciement). En juin 2007, 50 000 salariés de la branche T-Com ont été transférés vers T-Service, une nouvelle société où, en échange d’une garantie d’emploi jusqu’en 2012, les salariés travaillent plus longtemps et gagnent moins d’argent. Et d’ici à fin 2008, 32 000 salariés doivent quitter « volontairement » l’entreprise. Enfin, en octobre dernier, la direction démentait l’imminence de l’externalisation de 35 000 nouveaux emplois. Malgré cela, René Obermann, patron de DT reconnaît que la restructuration est loin d’être achevée.
Le syndicat des services Verdi veut imposer un code de conduite (Sozialkodex) à l’intérieur de Deutsche Telekom pour protéger les salariés des licenciements économiques, des bas salaires et de la dégradation des conditions de travail. La liste des exigences de Verdi s’adresse autant à la direction qu’à ses principaux actionnaires que sont l’Etat fédéral (32 %) ou le fonds d’investissement Blackstone (5%). (Réf. 071010)
Depuis sa privatisation en 1995, Deutsche Telekom a supprimé en moyenne 10 00
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