Les salariés des neuf sociétés du plus grand constructeur allemand d’éoliennes, Enercon, ont élu, fin novembre, pour la première fois dans leur histoire, un comité d’entreprise. Lancées début septembre avec le soutien du syndicat IG Metall, les élections ont été marquées par un taux de participation élevé. Environ 75% des quelques 2200 salariés concernés ont participé aux élections et élu 77 représentants, dont plus de la moitié inscrits sur une liste de l’IG-Metall. Pour le syndicat de la métallurgie, il s’agit d’un pas important, car Enercon, en dépit de sa taille, faisait figure jusqu’à présent, en grande partie, de « zone blanche » en terme d’implantation syndicale. Les élections ont également été qualifiées de « grand succès pour l’ensemble de la branche » par les CE des entreprises concurrentes, Vestas Deutschland et Repower, respectivement n°2 et n°3 du secteur éolien en Allemagne. (Réf. 130772)
Faible implantation syndicale. Fondée en 1984, Enercon, dont le siège est situé à Aurich, en Basse-Saxe, est aujourd’hui l’un des leaders mondiaux du secteur éolien et le premier fabricant d’éoliennes en Allemagne. Mais l’entreprise, qui emploie environ 11 000 salariés outre-Rhin répartis dans un très grand nombre de filiales, se caractérisait jusqu’à présent également par une faible implantation syndicale. « Certaines filiales d’Enercon disposent déjà d’un CE, mais elles constituent plutôt une
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