« Nous n’acceptons pas qu’il y ait des salariés de 1re et de 2e classe au sein des entreprises, ni que le personnel maison soit peu à peu remplacé par des travailleurs intérimaires. Dans ce domaine, la règle d’or doit être : à travail égal, salaire égal», déclarait Detlef Wentzel, n°2 de l’IG Metall en début de semaine face à une assemblée de représentants des salariés du sud de l’Allemagne. Alors que le nombre de travailleurs intérimaires travaillant dans l’industrie a dépassé les 800 000 en 2007 et continue d’augmenter rapidement, les syndicats mais aussi les fédérations patronales des entreprises de l’intérim se battent pour améliorer les conditions de travail des intérimaires. En théorie, la loi allemande (Loi sur les travailleurs intérimaires) reconnaît déjà, depuis 2004, le « principe d’égalité » entre salariés maisons et intérimaires dès le premier jour de travail. Elle n’oblige cependant pas les partenaires sociaux à respecter ce principe si ceux-ci négocient d’autres règles dans le cadre d’un accord collectif. Ce qui est le cas dans à peu près tous les secteurs. L’accord signé entre le comité central d'entreprise (Gesamtbetriebsrat) et la direction de BMW, une grande entreprise prestigieuse, est donc essentiel pour les syndicats.
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