Vendredi dernier, Karl-Thomas Neumann, PDG de Continental, n’a pas laissé beaucoup d’espoir aux 1900 salariés des usines de Clairoix et de Stöcken : « Nous avons évoqué plusieurs scénarios et à chaque fois, nous avons abouti au même résultat, c’est-à-dire que nous ne pouvons éviter les fermetures d’usines », a-t-il déclaré à l’issue d’une réunion extraordinaire du Conseil de surveillance de l’équipementier automobile. Le même jour, une réunion identique se tenait chez le sidérurgiste ThyssenKrupp (TK) où le conseil de surveillance a avalisé une restructuration en profondeur de l’entreprise. TK emploie actuellement près de 200 000 personnes dont déjà 30 000 ont été placées en chômage partiel pendant que les 5000 intérimaires qui travaillaient dans les usines allemandes n’ont pas vu leur contrat renouvelé. Selon la presse spécialisée, à court terme, la restructuration annoncée doit déboucher sur 3000 suppressions de postes, et à long terme, sur 15 000. Ainsi, dans le secteur de la construction maritime, où TKMS, filiale de ThyssenKrupp, est un acteur central, le syndicat IG Metall parle de 10 000 suppressions d’emplois en 2009. Parmi les annonces similaires de ces dernières semaines, on retiendra également l’annonce du leader mondial de presses d’imprimeries, Heidelberger Druckmaschinen AG, qui a annoncé, la semaine dernière, la suppression de 2500 emplois sur les 20 000 que compte actuellement l’entreprise. Ces suppressions viennent s’ajouter à 2500 autres déjà réalisées ces derniers mois. Dans ce dernier cas, la nouveauté est l’annonce par la direction qu’elle dénonce le contrat signé avec l’IG Metall sur une garantie d’emploi jusqu’en 2012. Les 2500 premières suppressions d’emplois ont en effet été réalisées via des non renouvellements de postes ou des départs à la retraite anticipée : « Cette fois-ci nous ne pourrons pas éviter les licenciements économiques », a annoncé Bernhard Schreier, patron de Heidelberger Druckmaschinen AG, qui justifie la rupture de l’accord par un effondrement des commandes de 40 %.
e garantie d’emploi jusqu’en 2012. Les 2500 premières suppressions d’emplois ont en effet été réalisées via des non renouvellements de postes ou des départs à la retraite anticipée : « Cette fois-ci nous ne pourrons pas éviter les licenciements économiques », a annoncé Bernhard Schreier, patron de Heidelberger Druckmaschinen AG, qui justifie la rupture de l’accord par un effondrement des commandes de 40 %.
50 % des entreprises concernées. Martin Kannegiesser, président de Gesammtmetall, a...
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