La Deutsche Bahn avait reconnu en début d’année avoir contrôlé et comparé, à plusieurs reprises depuis 1998, les données personnelles de la quasi-totalité de ses salariés à leur insu avec les données de ses fournisseurs. L’opération, menée de manière préventive et dans le plus grand secret, avait eu pour objectif de détecter d’éventuels cas de corruption. Chargés de faire toute la lumière sur l’affaire, des enquêteurs avaient par la suite révélé que la direction de l’entreprise avait également ordonné pendant plusieurs années la surveillance des e-mails adressés par ses salariés aux syndicats et aux journalistes. En mars dernier, ce scandale avait poussé Harmut Mehdorn, PDG de la Deutsche Bahn, à la démission (v. dépêche nº 090346). Selon les enquêteurs, la compagnie ferroviaire allemande a ainsi enfreint les lois sur la cogestion et sur la protection des données personnelles. Un porte-parole de la DB a indiqué que l’entreprise était en train d’examiner la sanction prononcée par l’autorité berlinoise. Plusieurs grandes entreprises allemandes ont déjà été condamnées dans le passé à d’importantes pénalités pour avoir espionné leurs salariés, dont le discounter Lidl (v. dépêche nº 080666).
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Planet Labor 23 octobre 2009, n°
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