Appuyé par Peer Steinbrück, le ministre fédéral des Finances, Klaus Zumwinkel, le patron de la Deutsche Post AG (DPAG), a enfin dit tout haut qu'il envisageait de demander le report de la libéralisation anticipée du marché postal, fixée par le gouvernement allemand au 1er janvier 2008. Si rien ne bouge, il prédit la perte possible de 30 000 emplois et la fin du « service universel ». (Réf. 070264)
A l’occasion de la présentation des prévisions de la DPAG, le 20 mars 2007, à Bonn, Klaus Zumwinkel a été clair sur ses intentions : « Nous défendrons la moindre lettre jusqu’à notre dernière goutte de sang », a-t-il déclaré en bon tragédien. Actuellement la DPAG détient encore le monopole de l’acheminement des lettres jusqu’à 50 g. En échange, elle est soumise à la loi sur « le service universel », qui l’oblige à proposer la majeure partie des services postaux dans chacune de ses 12 000 agence
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