Réduction du chômage structurel. Rattaché à l’Agence fédérale pour l’emploi (BA), l’institut IAB a notamment pour mission d’analyser à intervalles réguliers les effets de la loi Hartz IV (SGB II). Entré en vigueur au 1er janvier 2005, ce dispositif avait fusionné l’aide sociale et l’allocation chômage longue durée en un nouveau revenu minimum (Arbeitslosengeld II – ALG II), s’élevant à 345 euros par mois, auquel s’ajoutent environ 300 euros pour le logement et le chauffage. Son introduction avait déclenché à l’époque d’immenses manifestations et contribué à la défaite électorale du chancelier Schröder aux élections législatives de septembre 2005. Aujourd’hui, cinq ans plus tard, le président de l’IAB, Joachim Möller, estime que cette loi, qui a pour objectif déclaré d’aider activement les bénéficiaires de ce revenu minimum à retrouver un emploi, a permis une nette réduction du nombre de chômeurs de longue durée. Ainsi, le nombre de bénéficiaires de l’ALG II est passé de 5,4 millions en juin 2006 à 4,9 millions en juin 2009, soit un recul de 9,5 %. Autre signe, selon l’IAB, d’une « amélioration structurelle » de la situation sur le marché de l’emploi : le nombre de chômeurs a reculé dans les années 2007/2008, alors que le nombre de postes vacants est resté stable dans le même temps.
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