La pénurie de main-d'œuvre qualifiée dont se plaignent certains secteurs de l’économie allemande continue d'alimenter l’actualité. Mais cette fois-ci avec des annonces concrètes du gouvernement fédéral. Après une phase très émotionnelle, déclenchée en septembre par la parution d’un ouvrage à scandale sur les immigrés, le débat est en effet entré dans une phase plus rationnelle de recherche et de proposition destinée à répondre aux questions suivantes : quelle est l’importance réelle du déficit de main d’oeuvre ? Quelles sont les professions les plus touchées ? Dans quelle mesure une gestion plus ciblée de l’immigration est une solution ? Enfin quel est le potentiel du marché de l’emploi actuel ? Dans une longue interview accordée au quotidien Handelsblatt, Ursula von der Leyen, dévoile une partie des mesures en cours de préparation. La ministre fixe implicitement son objectif : « 59 % des migrants qui arrivent au Canada sont des diplômés du supérieur, ils sont 40 % aux États-Unis, mais seulement 22 % en Allemagne », a-t-elle expliqué.
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