Attendue pour la fin 2006, la réforme du secteur des bas salaires se fait toujours attendre. Lundi 26 mars dernier, le groupe interministériel d’experts s’est réuni pour la dernière fois. Mercredi 28, c’était au tour de Michael Glos (CSU), ministre de l’Economie et de Franz Müntefering (SPD), ministre de l’Emploi et des Affaires sociales, de rencontrer des responsables des deux partis au pouvoir pour tenter de trouver un compromis politique sur la question centrale de la création d’un salaire minimum, jusqu’à présent inexistant en Allemagne : « C’est quand on approche d’un accord, que les problèmes les plus difficiles doivent être réglés. On se retrouve donc une dernière fois devant un mur de béton que l’on finit bien a un moment ou un autre par briser », a déclaré, confiant, Ludwig Stiegler, vice-président du SPD, au sortir de la chancellerie fédérale où se tenait la rencontre au sommet sur la réforme des bas salaires. Concrètement, les conservateurs n’ont pas encore réussi à s’accorder avec les sociaux démocrates. On attend une position commune et définitive pour la fin du mois d’avril.
Deux rencontres au sommet ont eu lieu cette semaine à Berlin. Malgré les pressions de certains secteurs économiques et de son aile « sociale », le parti conservateur refuse toujours un accord sur l’introduction d’un salaire minimum de branche. Seuls un accord sur la définition du « salaire illicite » et un programme de salaires « combinés » pour jeunes chômeurs verront le jour. (Réf. 070290)
Attendue pour la fin 2006, la réforme du secteur des bas salaires se fait toujours attendre. Lundi 26 mar
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