En Allemagne, la retraite anticipée connaît un succès grandissant. Mais de plus en plus souvent, les personnes qui optent pour le dispositif bénéficient ensuite des aides destinées à conserver les seniors dans le monde du travail. Si cette combinaison est avantageuse pour le salarié-retraité, elle pourrait se révéler coûteuse et contreproductive pour l’État fédéral et les entreprises des secteurs en manque de main-d’œuvre qualifiée. Les critiques se multiplient.
Selon les statistiques de l’Institut de recherche sur le marché du travail et les professions (IAB) de l’Agence fédérale pour l’emploi (BA), l’industrie allemande supprime actuellement près de 10.000 emplois chaque mois. Pour éviter les licenciements secs, ces suppressions se font souvent via des offres de départ en préretraite. Et il n’est pas rare, comme chez Volkswagen ou Bayer, que les adhésions rapides soient honorées par des primes de plusieurs dizaines de milliers d’euros. L’option...
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