Plus de concessions salariales en vue. Dans un communiqué, Armin Schild, chef de la section francfortoise de l’IG-Metall et membre du Conseil de surveillance d’Opel, a reproché à GM de lancer une « déclaration de guerre » aux salariés européens d’Opel et de continuer à miser sur des réductions drastiques d’effectifs et sur la concurrence entre les sites. « Il s’agit de la conséquence logique de 15 ans de désastre General Motors et de 15 mois d’errements. A présent, GM s’apprête à se lancer dans le prochain scénario catastrophe », a dénoncé le responsable syndical, soulignant que l’IG-Metall avait proposé un concept, qui aurait permis à la direction de restructurer l’entreprise sans procéder à la fermeture de sites. « GM nous a dit qu’on pouvait faire mieux. Et voilà qu’on nous propose un plan qui n’est ni financièrement viable, ni capable d’obtenir le soutien financier des salariés ». M. Schild a ainsi rappelé que l’IG-Metall avait assuré depuis des mois que les salariés d’Opel seraient prêts à réaliser d’importances concessions salariales pour aider la direction à restructurer Opel, soit une réduction des coûts de 265 millions d’euros par an (v. dépêche nº 100032). Mais à deux conditions : que les salariés puissent prendre une participation au capital de l’entreprise et que GM ne ferme aucune usine en Europe. Et de mettre en garde : « le sauvetage d’Opel ne peut avoir lieu qu’avec et non contre les salariés ». Selon lui, les 4 chefs des sections régionales de l’IG-Metall en charge des sites allemands d’Opel à Rüsselsheim, Kaiserslauten, Eisenach et Bochum, ont exhorté Nick Neillly, PDG d’Opel, dans une lettre commune, à renoncer à toute fermeture d’usine, et à commencer par celle de l’usine d’Anvers.
nces concessions salariales pour aider la direction à restructurer Opel, soit une réduction des coûts de 265 millions d’euros par an (v. dépêche nº 100032). Mais à deux conditions : que les salariés puissent prendre une participation au capital de l’entreprise et que GM ne ferme aucune usine en Europe. Et de mettre en garde : « le sauvetage d’Opel ne peut avoir lieu qu’avec et non contre les salariés ». Selon lui, les 4 chefs des sections régionales de l’IG-Metall en charge des sites allemands
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