Compenser l’érosion de la retraite légale. Il y a dix ans, le gouvernement rouge-vert du chancelier Gerhard Schröder avait fait sensation en introduisant une retraite complémentaire par capitalisation dans le système allemand de retraite par répartition. Baptisée « retraite Riester » (du nom de son auteur, le ministre du Travail de l’époque, Walter Riester), ce dispositif avait pour objectif déclaré de compenser le manque à gagner résultant de la baisse progressive des prestations de l’assurance vieillesse légale. Il prévoit l’octroi d’une aide directe, sous forme de subventions (appelée « primes ») ou de déductions fiscales. Pour recevoir l’aide totale de l’État, le souscripteur doit verser au moins 4% de son salaire annuel brut dans un produit d’épargne retraite agréé. Il bénéficie alors d’une prime de 154 euros par an, assortie d’une autre prime annuelle de 185 euros par enfant. Il peut également choisir de déduire de ses revenus imposables l’épargne retraite, à hauteur maximale de 2100 euros par an.
du nom de son auteur, le ministre du Travail de l’époque, Walter Riester), ce dispositif avait pour objectif déclaré de compenser le manque à gagner résultant de la baisse progressive des prestations de l’assurance vieillesse légale. Il prévoit l’octroi d’une aide directe, sous forme de subventions (appelée « primes ») ou de déductions fiscales. Pour recevoir l’aide totale de l’État, le souscripteur doit verser au moins 4% de son salaire annuel brut dans un produit d’épargne retraite agréé....
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