« Aider et exiger », tel est le principe directeur qui sous-tend le « projet de loi sur l'intégration » des demandeurs d'asile qui a été adopté le 25 mai en conseil des ministres. Fruit d'un compromis entre la ministre des Affaires Sociales et de l'Emploi, Andrea Nahles (SPD) et le ministre de l'Intérieur Thomas de Maizière (CDU), le nouveau texte prévoit ainsi toute une série de mesures destinées à faciliter l'intégration des nombreux réfugiés arrivés en Allemagne sur le marché de l'apprentissage et de l'emploi, mais aussi des sanctions (réduction des allocations) pour ceux qui refuseraient de participer à des cours de langue ou d'intégration. Disposition importante réclamée depuis longtemps par le patronat : les réfugiés qui débuteront un apprentissage obtiendront un droit de séjour durant toute la durée de leur formation. Le gouvernement espère que le projet de loi sera adopté par le Bundestag avant la période estivale.
Nous avons adopté « une loi importante », qui permettra de lever des obstacles bureaucratiques inutiles et facilitera l’intégration des réfugiés sur le marché de l’apprentissage et de l’emploi, s’est félicitée Andrea Nahles lors d’une conférence de presse à Berlin. A ses côtés, son homologue au ministère de l’Intérieur, Thomas de Maizière a précisé : « nous devons préserver la cohésion sociale. » Selon lui, cette loi sur l’intégration, inédite dans l’histoire de l’Allemagne, posera ainsi...
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