En dépit de l'annonce de licenciements massifs par Pin Group AG, l'un des principaux concurrents privés de la Deutsche Post, le gouvernement fédéral a déclaré qu'il maintenait sa décision d'étendre à tout le secteur postal le salaire minimum négocié par le syndicat des services ver.di et une organisation patronale dominée par la poste allemande (cf. dépêche nº 070983). Mais à quelques jours de la séance du Bundestag, qui doit se prononcer à ce sujet le 13 décembre, le débat a redoublé d'intensité. (Réf. 071004)
Des menaces de licenciements. Le 4 décembre, Pin Group, détenu par l’éditeur Axel Springer, avait annoncé qu’il devait licencier au moins 1000 salariés sur 9000 suite à l’instauration prévue d’un salaire minimum allant de 8 à 9,8 euros l’heure au 1er janvier 2008. Selon son dirigeant, Günter Thiel, la grande coalition, en acceptant ce salaire « dicté » par la Deutsche Post et ver.di, a « sciemment » fait une croix sur des milliers d’emplois et réduit à néant des investissements de plusieurs mi
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